22 mars 2015 : Chau Doc (fin du Vietnam)

Après notre retraite insulaire ce fut un choc de se retrouver au milieu des motos, des klaxons, des restos de rue, des marchés... Aussi après avoir dîné dans un boui-boui pas terrible (finalement on a pris goût à la cuisine vietnamienne des restaurants un peu plus raffinés !), nous avons vite regagné notre hôtel car demain lever à 6h pour prendre le bateau pour Phnom Penh.

C'est donc la fin de notre périple au Vietnam. Que dire en conclusion ? 

 

Dans ce pays, ce qui nous a frappé c'est le contraste entre l'agitation et le bruit permanent en ce qui concerne la circulation et le comportement des gens (jamais de cris, ni d'injures, les enfants ne pleurent pas, ne font pas de caprices, ...). Autre contraste qui saute à nos yeux d'européens c'est l'extrême propreté de l'intérieur des habitations et la saleté et le capharnaüm tout aussi extrêmes à l'extérieur.

 

Quant à la nature, la Thaïlande nous a paru plus luxuriante avec de magnifiques arbres.

 

En ce qui concerne la gentillesse et le sourire des gens, beaucoup de similitude entre les deux pays. Ce soir encore nous avons été interpellés par un gars en moto qui parlait un peu français et qui savait qu'Avignon était dans le 84 ! Il n'était jamais allé en France mais à force de trimbaler des touristes sur sa moto, il connaissait plein de villes françaises et leur département. Il était tout fier !

 

Pour ce qui est du régime politique, un ou deux guides l'ont brièvement évoqué en se plaignant d'avoir un parti unique et de ne pas pouvoir s'exprimer librement. On a eu une fois à faire à 2 jeunes militaires zélés qui nous ont demandé nos passeports dans la rue, sans doute parce qu'ils n'avaient rien d'autre à faire. Dans les villes quelques grands panneaux peints à la gloire du parti évoquent le régime. 

 

Notre regret, ne pas être allés à Sapa, dans les montagnes du nord, où se trouvent les rizières étagées, sans doute un des plus beaux paysages du Vietnam. Toutefois, après avoir croisé un couple de jeunes français qui en revenait, on a un peu moins regretté !  Logés chez l'habitant, ils avaient participé à la préparation du repas et, pour cela, la jeune femme avait du tuer la poule, l’éviscérer, nettoyer les boyaux, et les couper en petits morceaux pour les mettre dans la soupe ! MP se voyait mal décapiter la bestiole à la machette et Marc ne se sentait pas trop de manger la soupe !!

Vous aurez noté qu'on parle de nous à la 3éme personne, comme Delon !

 

Demain nous attaquons le Cambodge et notre dernière semaine.