16 au 18 janvier : Mandalay

Mercredi 16

On a fait nos adieux à Pat puis direction l'aéroport pour embarquer dans un joli avion avec des poissons tropicaux et des palmiers peints sur la carlingue... mais une fois bien installés, retour à la case départ : problème technique, changement d'avion ! Départ retardé de 2h !

21h : nous sommes installés dans notre hôtel pour 2 nuits après un vol sans souci et une quarantaine de km en taxi partagé avec des cavaillonais ! La suite demain...

Jeudi 17

Après un petit déj pas très bon dans un hôtel pas terrible nous attaquons de pied ferme notre première journée birmane. Nous faisons connaissance avec notre guide-chauffeur de tuk-tuk, qui parle bien anglais.  Nous attaquons une virée classique d'une centaine de kms autour de Mandalay dans la campagne environnante (Ava, Amarapura, Sagaing, Mingun). Comme en Thailande le bord des routes n'est qu'une succession de boui-bouis en tout genre où s'activent toutes les familles. Chiens, chats, cochons, buffles dorment paisiblement au ras des voitures. Ça rappelle la Thaïlande mais en plus pauvre et en plus sale. Quant à la circulation, très chargée, très peu de feux et nous n'avons pas très bien compris quelles sont les règles de priorité lors des croisements, mais ça passe ! En tous les cas on est rentrés sains et saufs. Nous avons vu des temples, des monastères, des pagodes, des stupas... dont on vous épargnera les noms, d'ailleurs on les a déjà oubliés ! Nous ce qu'on aime c'est observer la vie birmane plus que les monuments.

Les birmans sont souriants, toujours prêts à communiquer, mais aussi toujours prêts à nous refiler leurs multitudes de babioles. 

Les hommes comme les femmes portent de longues jupes (le longyi), qu'ils peuvent aussi remonter en mode couche-culotte, certes moins élégant mais pratique !

Beaucoup d'hommes gratifient le sol de gros crachats rougeâtres (si vous êtes en train de manger bon appétit !), résidus du bétel qu'ils chiquent à longueur de temps. 

Les femmes et les enfants s'enduisent en partie le visage d'une poudre d'origine végétale : le thanaka. C'est bon pour la peau et c'est surtout un produit de beauté. 

Les birmans ont les traits moins doux que les thais ou les cambodgiens et un teint plus foncé. 

Dans un village on a eu la chance de tomber sur une procession d'enfants se préparant à accomplir l'étape religieuse qui consiste à être bonze ou nonne pendant une semaine. A la naissance d'un enfant chaque famille commence à économiser pour cette occasion. Le faste de la procession dépend des capacités financières de la famille. Les enfants étaient vêtus d'habits traditionnels, certains perchés sur des éléphants qui eux aussi avaient revêtu leur costume de fête. C'était coloré et brillant. Après cette procession les enfants se font raser la tête et vont vivre pendant une semaine dans un monastère, bref un peu notre communion solennelle en un peu plus long ! Hélas pas de photos car le guide ne s'est pas arrêté on les a juste croisés en tuk-tuk. 

On a aussi assisté à une partie de chinlon, avec une balle en rotin.

 

Quant à la nourriture, et bien ça va être dur ! Plein de petits plats mais pas grand-chose à notre goût d'européen ! On va quand même survivre avec du riz et des légumes. Dans la plupart des plats il y a une sauce à base de poissons et de crevettes séchées qui selon Marie-Pierre, lui rappelle l'odeur du bois en putréfaction dans une usine de pâte à papier, mais cela n'engage qu'elle !
Un bouddha pour la route
Un bouddha pour la route
Maquillage au thanaka
Maquillage au thanaka
Pont U Bein en teck, au coucher du soleil
Pont U Bein en teck, au coucher du soleil
Procession de barques pour admirer le coucher du soleil
Procession de barques pour admirer le coucher du soleil
Beaucoup de possibilités mais peu de réussite
Beaucoup de possibilités mais peu de réussite