8-11 septembre : Santorin

Mercredi 8/09 : Vol Marseille-Santorin

 

Le vol (Volotea) respecte l'horaire (19h40-23h35), on déplorera cependant "l'en-cas" (payé dans le billet) servi à bord qui frise le ridicule (en gros des cacahuètes ou une boisson, thé ou café, mais pas les deux !). Les formalités se déroulent rapidement, sauf que : on a failli se faire choper pour les tests aléatoires ! La nana envoyait tout le monde on the right et puis de temps en temps, 2 ou 3 personnes on the left, et ce fut notre cas ! Heureusement, elle a tourné la tête à ce moment là et on a filé on the right rapidos ! 

 

Le taxi réservé par notre hôtel nous attend à la sortie de l'aéroport avec sa pancarte. Il s'agit en fait d'un taxi collectif qui laissera plusieurs autres voyageurs à leur hôtel avant de nous déposer à Imerovigli (entre Fira et Oia, les 2 "grandes" villes), à proximité du nôtre (Anita's villa). Les dernières centaines de mètres sur des escaliers pavés dans une ruelle sont pénibles avec nos valises pour arriver à notre chambre située 3 étages plus bas (encore des escaliers).

Mais là, la vue de nuit sur la caldera et sur les hôtels et appartements un peu partout autour avec leurs petites piscines éclairées est magnifique !

Notre chambre et la salle de bain sont sobres avec une jolie petite terrasse qui donne sur la mer. Il ne fait pas plus chaud que chez nous avec un petit vent frais. Et on va débrancher le frigo car il fait un bruit d’enfer !

 

 

 

Jeudi 9/09 : Journée "randos" (Fira, Oia)

 

La vue de notre terrasse au réveil, mais avec un gros vent !

 

 

 

 

Le vent se calme en journée en fait...

La matinée nous emmène à pied (3-4 km) le long de la caldera direction le sud jusqu'à Fira (pas grand intérêt !)  pour prendre le petit déjeuner et réserver les ferries des jours suivants (Amorgos, Crète).

 

En chemin, rencontre insolite : des asiatiques qui font des photos de mariage sexy, sur un rooftop avec des robes longues à pans qui s’envolent avec le vent, et les dénude partiellement, vue sublime sur des grosses fesses pleines de cellulite, elle avait sûrement oublié de mettre sa culotte, grande classe ! On n'a pas dégainé assez vite pour immortaliser l’instant et vous n'aurez pas de photos !

 

Nous tentons le retour à Imerovigli en bus, mais pas de chance : le seul arrêt est Oia 8km au nord d'Imerovigli ! Donc retour Fira puis re-bus pour Imerovigli (le bon cette fois !!).

Une agence de voyage devant l'arrêt de bus nous tend les bras et nous y réservons une "croisière" dans la caldera pour le lendemain.

 

Il est l'heure de déjeuner au café Rocka, voisin de notre logement, très cher pour la Grèce pour la qualité (22€ la salade grecque, que nous trouverons partout ailleurs à moins de 10 !).

 

 

Après une petite sieste nous reprenons une rando cap au nord cette fois, toujours sur le sentier dominant la caldera jusqu'à Oia (8km) pour voir le coucher de soleil et dîner au Pelekanos (recommandé par le Routard). Sur le chemin de très belles résidences de tourisme avec piscines et jacuzzis partout, mais curieusement personne dedans ! On a pu un peu se rafraîchir en passant devant les piscines à débordement juste au niveau du sentier en trempant les mains dedans. 

En passant devant ces resorts de luxe on a eu droit cette fois à des mariages russes avec des pétasses blondes, champions du mauvais goût et du gaspillage de fric !

 

Santorin est vraiment trop touristique (blindé de monde), mais le restau est sympa, sur un rooftop : l'incontournable salade grecque, du porc au miel et au thym avec du pain pita grillé et un verre de vin blanc

En revanche le coucher de soleil foire, car caché au bon moment par un nuage, pourtant on était aux loges !

 

On rentrera en bus (Fira puis Imerovigli), maintenant on sait comment ça marche : pas de bus direct entre Oia et Imerovigli.

Et puis une bonne douche et au pieu, on l'a bien mérité...

 

Notre "rando", Imerovigli-Fira, puis Imerovigli-Oia
Notre "rando", Imerovigli-Fira, puis Imerovigli-Oia
Rando du matin (Fira)
Rando du matin (Fira)
Rando après-midi (Oia tout au fond vu d'Imerovigli)
Rando après-midi (Oia tout au fond vu d'Imerovigli)
Rando après-midi (la caldera)
Rando après-midi (la caldera)
Rando après-midi (le sentier)
Rando après-midi (le sentier)
Rando après-midi (église à Oia)
Rando après-midi (église à Oia)

 

Vendredi 10/09 : Journée "croisière" dans la caldera

 

La journée démarre en bus qui nous emmène d'Imerovigli au port de Fira à 9h, où nous embarquons sur l'Albatros, un trois-mâts en bois qui marche au moteur bien sûr.

Le premier arrêt est sur Nea Kameni, l'île au milieu de la caldera sur laquelle trône le cratère toujours actif (dernière éruption en 1950). Nous y grimpons après une petite montée d'une demi-heure.

L'arrêt suivant est pour la baignade dans les sources d'eau chaude, mais vu qu'il faut d'abord nager une cinquantaine de mètres dans l'eau à 20-22°, alors c'est NON pour nous ! On laisse volontiers la place aux jeunes, d'ailleurs plus ça va au cours de nos voyages, plus on est les plus vieux ! 

Le dernier arrêt est sur l'île de Thirassia pour le déjeuner (au Windmill pour nous, calmars grillés, pas terribles pour MP, tomates "bourrées" - comprendre farcies - pour M.). Thirassia n'a pas beaucoup d'intérêt sauf celui de voir Santorin juste en face. Nous arpentons le port et ses restos en attendant le retour.

Celui-ci se fait, en musique (standards des années 60-70) en longeant la caldera proche du rivage d'Oia à Fira.

 

Nous sommes de retour à Imerovigli vers 17h où nous dînons vers 19h à l'Aegean avec une belle vue sur le coucher de soleil.

 

Nea Kameni (l'île volcan)
Nea Kameni (l'île volcan)
Le cratère
Le cratère
Le coucher de soleil (vu du resto Aegean à Imerovigli)
Le coucher de soleil (vu du resto Aegean à Imerovigli)
Un peu plus tard...
Un peu plus tard...

 

Samedi 11/09 : Cap sur Amorgos

  

Petite marche dans le quartier, avant de reprendre un taxi pour le port. Là c'est l'horreur, ça grouille de monde, ça pue le fuel, un massacre au niveau de la pollution, entre les gros bateaux et les files d'énormes bus qui vont et viennent sans fin sur la route en épingle à cheveux qui remonte sur la falaise. Et encore, on est en fin de saison, ce qui n'empêche pas une foule énorme en partance pour Mykonos !

 

Nous déjeunons d'une omelette, en attendant le ferry pour Amorgos prévu à 13h.

Et là c'est l'aventure, on ne sait pas où on dort ce soir, chez l'habitant sans doute, adieu notre lit en 180 creusé dans la pierre !

 

... La suite sur l'article consacré à Amorgos.